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Seul le Peuple decide de son avenir

9 août 2017

EN MÉMOIRE

BOMBARDEMENTS DE LA RESIDENCE OFFICIELLE DU CHEF DE L’ETAT, LE 11 AVRIL 2011 DIABATE BEH, TEMOIN : « C’EST UN ASSASSINAT MANQUE » Interview réalisée par César Ebrokié Sous les bombes, dans la mélancolie des cris et des pleurs des enfants désemparés, l’horreur, l’angoisse mais aussi le courage de Laurent Gbagbo. Diabaté Bêh, ex-conseiller économique et social, membre de la direction du Front populaire ivoirien (Fpi), témoigne sur les bombardements de la résidence du chef de l’Etat en avril 2011. Un récit qui nous replonge dans l’enfer [du] complot de l’armée française et de l’Onuci. Notre Voie : Quels souvenirs la date du 11 avril vous rappelle-t-elle ? Diabaté Bêh : Avant de vous répondre, permettez-moi, ici, de dire merci au président Gbagbo et à son épouse Simone qui m’ont accueilli chez eux pendant ces moments difficiles, et grâce à qui je suis encore en vie. Je remercie également la direction du Front populaire ivoirien pour toutes les marques d’attention à mon égard. Aujourd’hui, j’ai une pensé pieuse pour toutes les personnes avec qui j’ai vécu ces moments particuliers à la résidence du chef de l’Etat, à Cocody. Je parle des personnalités comme Sangaré Abou Drahamane, Simone Gbagbo, Bro Grébé et bien d’autres qui sont aujourd’hui en détention à La Haye et en Côte d’Ivoire. La lutte continue. Je ne peux pas oublier la résidence. Désormais, ça fait partie de ma vie. J’ai été profondément marqué par tout ce que j’ai vécu. Ça a été terrible. Ça a été dur. Je vous assure que ça a été tellement fort que je n’ai pas la lucidité suffisante pour raconter les faits avec précision. J’ai été frappé par l’humilité et le calme du président Gbagbo dans ces moments difficiles. Bien qu’attaqué, à aucun moment, il n’a eu une posture de va-t-en guerre. N.V.: Pouvez-vous être beaucoup plus explicite ? D.B.: Dix jours sous les bombes. Vous êtes coupé de tout. Vous ne savez rien de ce qui se passe. Vous côtoyez à chaque instant la mort. Vous vivez le désespoir et vous vous sentez impuissant. N.V.: Ça vous fait quoi de voir que, deux ans après, les autres camarades sont toujours en prison ? D.B.: Je me sens toujours en prison tant que les autres camarades y sont. Mais, je dois le dire, tout le temps que nous sommes restés ensemble, je n’ai vu aucun d’entre eux tenir une arme. C’est pour ça que je suis peiné de voir qu’ils sont toujours en prison. N.V.: Deux ans après le renversement de Gbagbo du pouvoir, comment voyez-vous l’avenir du pays ? D.B.: Je suis inquiet. Jusque-là, je ne vois pas de signaux positifs. Je suis d’autant plus inquiet que je suis fils du nord. Ce n’est pas le fait du tribalisme, mais c’est le constat amer que je fais qui m’amène à dire cela. On expose le nord et on met la cohésion sociale à rude épreuve. Il y a trop d’injustices et, malheureusement, je ne vois rien de positif poindre à l’horizon. N.V.: Alors que le pays est déjà plongé dans la crise, dans quelles circonstances vous vous retrouvez à la résidence du chef de l’Etat, le 11 avril 2011 ? D.B.: Je suis militant du Front populaire ivoirien, membre de la direction du parti. Le régime est attaqué. Tout de suite, je me dis qu’il faut être à côté du chef pour le soutenir. Le soutenir moralement, le soutenir physiquement parce que ce qui se passe est quelque chose d’inédit. En tout cas, dans ces moments de braise, je pense que ma place est à côté du chef. J’arrive donc à la résidence le 2 avril. N.V.: Comment ? D.B.: J’habitais Angré. Je quitte la maison le 1er avril pour rallier la résidence du chef de l’Etat. Je suis déguisé pour éviter qu’on me reconnaisse. Souvenez-vous, les attaques des commissariats de police et des brigades de gendarmerie, suivies de la prise de certains quartiers d’Abidjan par les rebelles ont créé un climat d’insécurité dans la capitale. Je prends donc les dispositions qui s’imposent. Je suis revêtu d’un boubou avec un bonnet (rires). A chaque barrage, je lève les bras et me soumets aux instructions. C’est dangereux parce qu’on ne sait plus qui est loyaliste et qui ne l’est pas. D’Angré à Cocody centre, je traverse plusieurs barrages. Dans le périmètre de la Rti, je passe une nuit chez un ami, en raison des combats. Finalement, c’est aux environs de 10h du matin, le lendemain, que j’arrive à la résidence du chef de l’Etat. N.V.: Qui voyez-vous tout de suite ? D.B.: Mon ami Michel Gbagbo, des personnalités parmi lesquelles des collaborateurs du président Gbagbo. Il faut dire aussi qu’une bonne partie du personnel est sur place. Pris dans le feu des tirs, ces travailleurs n’ont pu rejoindre leurs maisons. Puis, naturellement, le président Gbagbo. C’est un homme serein, calme. Mais c’est surtout le chef de famille en compagnie de ses enfants et petits-enfants. Dans toutes les conversations, il demande aux gens de rester sereins. Le président Gbagbo est malheureux devant cette escalade de la violence, car, pour lui, le recomptage des voix aurait permis d’éviter ce bain de sang. Il ne cesse pas de se plaindre. N.V.: A ce moment, quelle est l’atmosphère qui règne ? D.B.: On est inquiets. Parce que le pays s’embrase. On se demande comment tout cela va finir. Donc on cause, on regarde la télé, mais on est très collés à ce qui se passe. Les nouvelles fusent de partout. Tantôt certains reçoivent des coups de fils annonçant la prise de telle ou telle ville, tantôt on annonce la mort de tel ou tel nombre d’individus. Les moments de rires n’excédent pas une ou deux minutes. Nous vivons dans cette angoisse jusqu’au 3 avril. Le matin, je me rends au marché d’Anono avec Michel Gbagbo pour acheter un chargeur. Les conditions dans lesquelles je suis arrivé ne m’ont pas permis de prendre le chargeur de mon portable. 4 avril, même ambiance avec le cirque des mauvaises nouvelles. Et soudain, les événements s’enchaînent. N.V.: Qu’est-ce qui se passe ? D.B.: Aux environs de 17 h, alors qu’il tombe des gouttes, un grand bruit retentit en direction de l’est du district d’Abidjan. A ce moment précis, nous sommes dans la cour de la résidence. Nous nous demandons si c’est le tonnerre. A peine finissons-nous de nous interroger qu’un second bruit retentit. Dans les minutes qui suivent, des amis reçoivent des coups de fil de la ville qui disent que l’armée française est en train de bombarder le camp militaire d’Akouédo. N.V.: Et comment réagissez-vous ? D.B.: Tout le monde est étonné, y compris le président Gbagbo. Le ministre de l’Intérieur, paix à son âme, Désiré Tagro, appelle pour comprendre ce qui se passe. Je suis dépassé, parce que c’est très fort. Trente minutes après, la nouvelle du bombardement de la base navale de Locodjro tombe. C’est le comble. Nous étions loin d’imaginer que la résidence allait subir le même sort. Et, à 19 h, les bombes tonnent sur la résidence du chef de l’Etat. Je suis en compagnie de Michel Gbagbo. Croyez-moi, ce n’est pas une partie de plaisir. Le colonel Babri Gohourou est retrouvé mort dans ce bombardement. La nuit est mouvementée jusqu’au 5 avril matin. N.V.: Le 5 avril, est-ce qu’il y a eu des mouvements militaires ? D.B.: Non ! La résidence n’est pas un camp militaire! Le président rencontre certains de ses collaborateurs pour discuter de la nouvelle donne. N.V.: Est-ce que vous n’avez pas eu le sentiment que des dispositions ont été prises pour préparer la contre-attaque ? D.B.: A aucun moment, je n’ai le sentiment que le président prépare une attaque. Il est plutôt préoccupé par les pertes en vies humaines. Il n’est pas dans une logique de guerre puisqu’il a, à ses côtés, des enfants et des personnes âgées. N.V.: Des dégâts matériels ? D.B.: Oui. Des chars sont détruits, le bâtiment de la Garde républicaine (Gr) aussi. N.V.: Et la résidence ? D.B.: La résidence en elle-même n’est pas touchée. Mais un obus est tombé à côté. Le ministre Tagro communique là-dessus pour dire que la résidence ne peut pas être bombardée, d’autant qu’elle n’abrite pas de chars. N.V.: 5 avril, une nouvelle de cessez-le-feu tombe… D.B. : Le président Gbagbo est lui-même surpris par la nouvelle. Quand on lui pose la question, il dit lui-même qu’il n’y comprend rien. Ce même jour, si ma mémoire est bonne, il accorde une interview à Lc2. La journaliste lui demande s’il compte rester à la résidence jusqu’à la mort. Le président s’en étonne. Il explique qu’il revendique la victoire au même titre que son adversaire. Il demande le recomptage des voix pour que le contentieux soit tranché. N.V.: A présent, le 6 avril. Qu’est-ce qui se passe à la résidence ? D.B.: Situation calme dans la matinée et le soir les bombardements reprennent. Les tirs pleuvent. N.V.: Où vous trouvez-vous à ce moment ? D.B.: Nous sommes au sous-sol, mais c’est terrible. On a le sentiment que c’est un tremblement de terre. Tout le bâtiment tremble. Nous sommes dans la posture de quelqu’un qui est poursuivi, mais qui n’a pas d’issue de secours. Dans cette atmosphère de terreur, chacun cherche les coins où les déflagrations ne peuvent l’atteindre. N.V.: Comment les enfants vivent ces moments ? D.B.: Ils sont dans nos bras. Ils sont apeurés et traumatisés. Il y a donc des pleurs, des cris… Nous demandons aux enfants de se taire et ils s’exécutent parce qu’ils comprennent eux-mêmes que le danger plane au-dessus de nos têtes. Une fois encore, une nuit mouvementée. Au matin du 7 avril, comme d’habitude, il y a un peu de répit. Chacun sort pour prendre un peu d’air. Mais nous sommes angoissés parce que nous ne savons pas quand les hostilités peuvent reprendre. N.V.: Comment mangez-vous ? D.B.: J’ai indiqué plus haut que le président n’est pas dans une logique de guerre. Ici aussi, ça se vérifie. Il y a juste un petit stock de nourriture qui est géré de façon rationnelle. Simone n’hésite pas, elle-même, à descendre dans la cuisine. Nous faisons en sorte que ce stock puisse nous permettre d’aller le plus loin possible. En quelque sorte, une lutte de survie. N.V.: Quand les bombardements atteignent-ils leur paroxysme ? D.B.: Le dimanche 10 avril. De 16 h jusqu’au lendemain à 4h du matin. Avant cette date, c’est-à-dire le 8 avril, des hélicos se positionnent sur la lagune et tirent sur les baies vitrées. Vous remarquez bien là que la résidence est en train d’être détruite. Le bâtiment est en feu. Nous trouvons notre réconfort dans la prière. N.V.: Revenons à la journée du 10 avril. D.B. : Deux hélicoptères paradent au-dessus de la résidence. Tout de suite, nous tiquons. Michel et moi, nous allons vers le ministre Tagro pour en savoir davantage. Il nous apprend que ces engins sont là pour l’évacuation d’un ambassadeur. Non satisfait de son explication, nous faisons remarquer qu’il y a deux hélicos et que cela paraît curieux à nos yeux. Tagro indique qu’il y a un hélico pour faire l’évacuation et l’autre pour assurer la couverture. A peine trente minutes passées que les hélicos font feu sur les éléments de la Gr. Il n’y a aucun moyen de riposte parce que tout a été détruit. Pris de panique, nous fuyons dans tous les sens. On demande de faire rentrer les enfants. Ce qui est fait tout de suite. Un doyen vient vers nous. Il nous demande d’aller porter assistance aux soldats blessés. Ce que nous faisons en les transportant vers l’infirmerie. Dès que les blessés arrivent, l’armée française bombarde l’infirmerie. Ne pouvant pas abandonner les blessés, nous les déplaçons à nouveau pour les conduire au niveau de la bibliothèque. Là, nous devenons tous des infirmiers en aidant les blessés. Il y a des cas graves de saignement. Nous utilisons l’alcool pour désinfecter les plaies. Pour les blessés graves, nous posons des garrots. Nous ne sommes pas au bout de nos peines, puisque la bibliothèque du président est bombardée à son tour. C’est une nuit infernale… Fatigué, je regarde le ministre Tagro et je lui demande ce que les gens veulent. Il me répond : «Ils veulent nous tuer». Dans la matinée – et là, il faut saluer leur bravoure -, des médecins arrivent avec des ambulances pour chercher une partie des blessés et les transférer au Chu (Centre hospitalier universitaire). A peine le premier convoi est-il parti que les bombardements reprennent. Plus intenses encore. Chacun s’abrite là où il peut et comme il peut. Quelques minutes plus tard, une grosse fumée nous parvient dans notre cachette. Les hélicos ont dû larguer des fumigènes. Tout est noir autour de nous. Il est difficile de voir et de se déplacer. Nous suffoquons. C’est pénible parce qu’il y a des enfants de moins d’1 an. Des toux, des pleurs, des cris, des éternuements… Nous faisons des pieds et des mains pour sortir du sous-sol. A ce moment, beaucoup de choses se passent dans la tête des uns et des autres. On ne sait pas si en sortant, des gens sont là pour nous tirer là-dessus. N.V.: Qu’est-ce qui s’est passé par la suite ? D.B.: Nous sortons de nos cachettes. Le président demande qu’on se calme et qu’on s’asseye tranquillement. Nous nous asseyons donc dans les différentes pièces. Les bras croisés. N.V.: Ça se passe quand ? D.B.: Nous sommes le lundi 11 avril. N.V.: Quelle heure est-il ? D.B.: Je n’ai plus la notion du temps. Et je crois que c’est la même chose pour beaucoup d’entre nous. N’ayant ni portable ni montre, c’est difficile. Et le ministre Tagro nous quitte. Et je crois que c’est la dernière fois que nous le voyons. J’apprends qu’on nous demande de sortir avec un drapeau blanc pour dire que nous nous rendons. Comment le faire ? Où sortir ? Nous ouvrons la porte qui donne sur le bureau de la Première Dame. Mais, auparavant, l’aide de camp du président nous demande d’ouvrir et de disposer rapidement. Je lui dis merci. Parce que, dès que nous ouvrons la porte, les gens lancent un obus qui explose. Aussitôt nous fuyons. Nous retournons nous asseoir. Environ trente minutes plus tard, j’entends des cris. J’entends des voix de femmes qui disent : «Ne nous tuez pas». C’est une partie du personnel de la résidence. Je comprends que la messe est dite. Quelques minutes plus tard, j’entends des bruits du côté de la chambre du président. Puis il s’en suit des déclarations en bambara disant : «Ah ! Mon marabout m’avait dit que c’est moi qui allais attraper Gbagbo. Dieu merci, il est dans ma main ici avec sa femme». Des éléments Frci tapent à notre porte. Ils nous intiment l’ordre d’ouvrir. «Ouvrez la porte, sinon on tire». «Ne tirez pas, car nous sommes sans arme», répondons-nous. Et nous leur ouvrons la porte. Aussitôt ils se jettent sur nous pour arracher ce que nous avons. Nous sommes roués de coups. Ils nous sortent les mains sur la tête. Le président et son épouse ont déjà été convoyés vers le Golf. N.V.: Donc vous n’avez pas vu l’arrestation du président Gbagbo ? D.B.: Non ! Je ne l’ai pas vue. Mais puisque ma chambre est à côté, j’ai entendu plutôt une partie des conversations où le président disait : «Allons-y !». N.V.: Vous êtes ensuite conduits au Golf ! D.B.: Avant d’arriver au Golf, nous sortons d’abord de la résidence. Nous traversons la cour et, au niveau de la résidence de France, j’aperçois quelqu’un. Il porte une chemise blanche, mais qui est devenu noire à cause du sang. Je demande si par hasard ce n’est pas le ministre Tagro. On me dit que c’est lui. La résidence est encerclée par les chars français. Derrière les chars français, se trouvent les chars de l’Onuci. Les Frci se faufilent entre les chars pour pénétrer dans la résidence. On voit les militaires français qui les y encouragent en leur disant : «Allez-y ! C’est fini». Arrivé au carrefour de l’université, le chauffeur veut nous conduire, selon lui, à Akouédo. Je suis avec plusieurs enfants dans la voiture. J’interviens auprès d’un militaire français pour lui demander de dire au chauffeur de nous conduire au Golf. Ce qu’il fait. C’est comme ça que nous prenons la route qui mène tout droit au Golf. Un vrai calvaire. Sur la voie, les gens ont des couteaux et nous agressent. Ils m’arrachent mon alliance en me disant : «Tu vas pour mourir. Qu’est-ce que tu vas faire avec ça?». J’ai été gardé plusieurs semaines au Golf. Mais, aujourd’hui, je suis un homme qui a le cœur léger. Je n’ai aucune rancœur parce que j’ai foi en l’avenir de la Côte d’Ivoire. Je demande aux autorités de savoir raison garder, car nos camarades ont trop duré en prison. Il faut qu’ils soient libérés maintenant pour que la Côte d’Ivoire se réconcilie avec elle-même. Ça ne viendra pas d’ailleurs. Il faut que les gens évitent les excès, car De Gaulle disait : «Tout ce qui est exagéré est insignifiant» et «Trop sérieux n’est pas sérieux », comme le dit Amadou Hampaté Bâ. Interview réalisée par César Ebrokié In : Notre Voie n° 4390 du 11/05/2013
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3 avril 2017

Prisonniers Politiques et civils en Cote d'Ivoire

http://www.google.sn/url?sa=t&rct=j&q=prisonniers politiques et civils ivoiriens&source=web&cd=4&ved=0ahUKEwirlPWP8YjTAhXKLcAKHVDtDrMQFggkMAM&url=https%3A%2F%2Feburnienews.net%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F04%2FDERNIER-RAPPORT.pdf&usg=AFQjCNFQ_LebfT4SYS0MnZFyFdUtuy92_Q
20 février 2017

Ainsi va le monde

Le monde à l'envers Photo de Brigitte Thomas

20 février 2017

AFRIQUE DU SUD IMMIGRATION MIGRATIONS INTERNATIONALES

AFRIQUE DU SUD IMMIGRATION MIGRATIONS INTERNATIONALES L'Afrique du Sud face à une escalade des violences xénophobes Des migrants nigérians se protègent d'une attaque de manifestants devant une église à Pretoria, le 18 février 2017. © REUTERS/James Oatway Par RFI Publié le 19-02-2017 Modifié le 19-02-2017 à 18:26 En Afrique du Sud, les attaques xénophobes s'enchainent depuis une semaine à Johannesburg et Pretoria. Ces agressions visent les étrangers accusés de trafic de drogue et jugés responsables de la criminalité dans certains quartiers. Samedi 18 février, des bâtiments ont été incendiés dans la capitale Pretoria et face à l’escalade des violences, la situation devient préoccupante. « A 8 heures du soir, un groupe d’hommes s’est planté devant notre porte, ils ont commencé à crier "tous les étrangers doivent sortir", ils ont tout pillé et ils ont ensuite mis le feu à la maison ». Le témoignage de Sogun Oluwa, un ressortissant nigérian, qui s’est entretenu avec la presse locale, fait froid dans le dos. Samedi 18 février, pendant toute la journée, dans un quartier situé à l’ouest de Pretoria, trois habitations et plus d’une vingtaine de voitures ont été détruites par les flammes, les forces de l’ordre ont été déployées, plusieurs véhicules blindés ont été déployés sur place et un hélicoptère a survolé la zone. Des habitants rapportent que la police n’a rien fait pour les protéger, Ces bâtiments ont été incendiés par des centaines d’hommes qui accusent les étrangers d’être responsables de l’insécurité à cause de la drogue et de la prostitution. Pas encore d'arrestation Les troubles ont commencé la semaine dernière à Rosettenville, au sud de Johannesburg, où 26 voitures ont été brûlées dans un hangar par des hommes non identifiés. D’après la porte-parole de la police, il n’y a aucune arrestation pour l’instant et une enquête est en cours. Face aux flambées de violence xénophobe, des membres de la société civile se sont réunis ce dimanche après-midi à Johannesburg pour trouver des solutions et dénoncer l’inertie des politiques voire les provocations, comme les propos de Herman Mashaba, le nouveau maire de la ville, qui a déclaré en décembre dernier que les immigrés illégaux squattaient les bâtiments du centre-ville et qu’il fallait les mettre dehors. Comprendre la vague de violence en Afrique du Sud http://www.rfi.fr/afrique/20150424-afrique-sud-violence-xenophobie-etrangers-johannesburg-zuma-anc

20 février 2017

Mantes-la-Jolie : des policiers pris pour cible cette nuit avec des cocktails Molotovs. Aucune une des médias

Mantes-la-Jolie : des policiers pris pour cible cette nuit avec des cocktails Molotovs. Aucune une des médias Mike Borowski Rédacteur en Chef de La Gauche M’a Tuer On sort de 10 jours de matraquage des médias sur l’histoire du pauvre Theo victime de la vindicte policière et dont on lit aujourd’hui qu’en réalité ce gentil jeune homme n’était pas si blanc-bleu qu’on veut bien le prétendre. Son récit a créé guérilla urbaine, casses, dégradations un peu partout en France, on a pour ainsi dire permit à des dizaines de milliers de racailles de se défouler, ainsi comme le dit si souvent Mme Taubira il fallait que jeunesse se fasse. Dans le fond tout ça n’est pas trop grave, cette insurrection des quartiers. Et puis nos médias ont obligation de continuer à vendre la vie de Theo, le bon Theo. Nos policiers eux, on s’en fiche, d’ailleurs ils n’ont pas d’existence réelle dans le monde forgé par les progressistes, les libertaires et toutes les familles des élites cosmopolites. Cette nuit ces mêmes « jeunes » ont attaqué dans un guet-apens des policiers au cocktail Molotov afin de les brûler vivant, une mort si elle s’était produite aurait été horrible de douleur et de souffrance, mais de ça on n’en a rien à foutre. Ces policiers n’ont droit à aucun égard ni des médias, ni des pouvoirs publics et encore moins de M. Hollande. On préfère montrer des manifestant criant l’idiot slogan la police assassine, alors qu’en réalité c’est la police qui est assassinée. Je n’aurais pas conséquent qu’une dernière chose à dire, vous chers amis policiers, n’acceptez plus cela, vous êtes un corps assez important pour renverser le régime qui vous envoie à la mort avec mépris. Arrêtez d’être légitimiste envers ceux qui ne vous respecte pas ! C’est votre peau que vous protégez, auquel cas il n’en restera plus chez vous pour faire le dur métier de policier. SOURCE LE PARISIEN

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20 février 2017

Repose en paix Kader N’Dao

Côte d'Ivoire: Les circonstances de la mort Kader N'Dao ex célèbre animateur de la RTI Côte d'Ivoire Culture Mardi 14 Février 2017 Comme l’artiste Joël C, l’ex animateur vedette de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) a choisi la date du 14 février, jour consacré à l’amour pour quitter le monde des vivants. Kader N’Dao, comme rapporté plus tôt est décédé brutalement ce mardi à Abidjan. Si l’on ignorait jusque-là, les circonstances de sa disparation alors qu’il ne présentait aucun signe de maladie, elles sont désormais connues avec les informations en notre possession. L’homme qui aidait au développement d’une radio d'une structure dénommée «Abidjan show», serait décédé à la suite d’une courte maladie. A en croire nos sources, il s’est rendu ce matin dans les locaux de la structure en question, et c’est au moment où devait débuter la réunion hebdomadaire que le journaliste-animateur a été soudainement pris d'une crise. Transféré d’urgence à la Polyclinique des Deux Plateaux à Cocody, Kader N’Dao n’a pas survécu de son mal, laissant ainsi le monde des médias ivoiriens dans le désarroi total. Avec sa perte, la RTI perd l’un de ses grands animateurs qui a participé avec feu Kader Kourouma, Dorothée Adou, Jean Claude Kodjane ,John Jay, Biram Diawara, Consty Eka etc…, à l’éclosion de sa chaine radio « Fréquence 2 » dans les années 90. Donatien Kautcha, Abidjan Source: KOACI.COM

19 février 2017

Patrouilles de routine

«Patrouilles de routine» : les USA déploient un groupe de porte-avions en mer de Chine méridionale 19 févr. 2017, 17:28 © Mike Blake Source: Reuters Le porte-avions USS Carl Vinson Ignorant la mise en garde récente de Pékin contre une aggravation des tensions en Asie du sud-est, la marine américaine a envoyé ses bâtiments de guerre dans cette région où se trouvent des îles dont la souveraineté est disputée. Le porte-avions USS Carl Vinson de la classe Nimitz et le destroyer USS Wayne E. Meyer ont entamé «des patrouilles de routine en mer de Chine méridionale», a fait savoir la marine américaine quelques jours seulement après l'avertissement de Pékin lui intimant de se tenir loin de la région. «La Chine a la souveraineté incontestable sur les îles de mer de Chine méridionale et leurs eaux adjacentes», a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, le 15 février. «La Chine respecte et défend la liberté de navigation et de survol au-dessus de la mer de Chine méridionale en vertu du droit international, mais s’oppose à toute tentative d’un pays de miner la souveraineté et la sécurité au nom de la liberté de navigation et de survol», a-t-il prévenu. Lire aussi Pékin veut «rafraîchir la mémoire» de Washington sur l'histoire de la mer de Chine méridoniale Malgré cette mise en garde, des bâtiments de guerre américains sont entrés dans les eaux à la souveraineté contestée au terme de manœuvres réalisées près des îles d'Hawaii et de Guam. «Les exercices uni notre équipe et amélioré notre effectivité et notre disponibilité en tant que groupe de frappe», s’est félicité le contre-amiral James Kilby. Il a souligné que les Etats-Unis entendaient «démontrer leurs capacités en s’appuyant sur les solides relations existant avec leurs alliés, partenaires et amis dans la région indopacifique». Les îles disputées près desquelles les navires de guerre américains sont déployés sont les îles Spratly qui comprennent plus de 750 îlots, atolls et récifs. Le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, le Brunei revendiquent cet archipel. En dépit d'un jugement défavorable de la cour permanente d’arbitrage de la Haye, la Chine n'a pas renoncé non plus à ses prétentions territoriales. La juridiction internationale a n'a pas retenu les arguments de Pékin qui affirmait disposer de «droits historiques» sur la majorité des eaux stratégiques de la mer de Chine méridionale, donnant raison aux Philippines. International francais.rt.com
19 février 2017

«Patrouilles de routine» : les USA déploient un groupe de porte-avions en mer de Chine méridionale

«Patrouilles de routine» : les USA déploient un groupe de porte-avions en mer de Chine méridionale 19 févr. 2017, 17:28 © Mike Blake Source: Reuters Le porte-avions USS Carl Vinson Ignorant la mise en garde récente de Pékin contre une aggravation des tensions en Asie du sud-est, la marine américaine a envoyé ses bâtiments de guerre dans cette région où se trouvent des îles dont la souveraineté est disputée. Le porte-avions USS Carl Vinson de la classe Nimitz et le destroyer USS Wayne E. Meyer ont entamé «des patrouilles de routine en mer de Chine méridionale», a fait savoir la marine américaine quelques jours seulement après l'avertissement de Pékin lui intimant de se tenir loin de la région. «La Chine a la souveraineté incontestable sur les îles de mer de Chine méridionale et leurs eaux adjacentes», a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, le 15 février. «La Chine respecte et défend la liberté de navigation et de survol au-dessus de la mer de Chine méridionale en vertu du droit international, mais s’oppose à toute tentative d’un pays de miner la souveraineté et la sécurité au nom de la liberté de navigation et de survol», a-t-il prévenu. Lire aussi Pékin veut «rafraîchir la mémoire» de Washington sur l'histoire de la mer de Chine méridoniale Malgré cette mise en garde, des bâtiments de guerre américains sont entrés dans les eaux à la souveraineté contestée au terme de manœuvres réalisées près des îles d'Hawaii et de Guam. «Les exercices uni notre équipe et amélioré notre effectivité et notre disponibilité en tant que groupe de frappe», s’est félicité le contre-amiral James Kilby. Il a souligné que les Etats-Unis entendaient «démontrer leurs capacités en s’appuyant sur les solides relations existant avec leurs alliés, partenaires et amis dans la région indopacifique». Les îles disputées près desquelles les navires de guerre américains sont déployés sont les îles Spratly qui comprennent plus de 750 îlots, atolls et récifs. Le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, le Brunei revendiquent cet archipel. En dépit d'un jugement défavorable de la cour permanente d’arbitrage de la Haye, la Chine n'a pas renoncé non plus à ses prétentions territoriales. La juridiction internationale a n'a pas retenu les arguments de Pékin qui affirmait disposer de «droits historiques» sur la majorité des eaux stratégiques de la mer de Chine méridionale, donnant raison aux Philippines. International

19 février 2017

Zealandia : des géologues ont découvert un septième continent caché sous les eaux

Zealandia : des géologues ont découvert un septième continent caché sous les eaux © Stefan Wermuth Source: Reuters Une vue de Queenstown, en Nouvelle Zélande Des scientifiques ont mis à jour l'existence d'un continent sous l'île de Nouvelle Zélande au terme d'années de recherche. Le fait que seuls 6% de ce continent baptisé Zealandia se situe au-dessus du niveau de la mer a rendu sa découverte difficile. On pense tous qu’il y a six continents sur la planète, mais on sait depuis peu qu’un septième continent, du nom de Zealandia, se cache sous les eaux dans le sud-ouest du Pacifique. Un groupe de 11 chercheurs ont découvert que la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle Calédonie faisaient partie d’un continent de près de 5 millions kilomètres carrés, dont 94% restent immergés sous les eaux. C'est l'une des raisons pour lesquelles il a fallu si longtemps pour que des géologues parviennent à l’identifier. © geosociety.org Une étude publiée par la Société américaine de géologie estime que la valeur scientifique de Zealandia comme continent «vaut bien plus qu’un autre nom sur la liste». «Le fait qu’un continent puisse être à ce point immergé et, en même temps, sans être fragmenté en fait un élément fini géodynamique», poursuit cette étude. © geosociety.org Des preuves accumulées durant deux décennies, en utilisant des images satellite et l'exploration gravimétrique, ont permis aux scientifiques d'établir que Zealandia n’était «pas une collection de fragments continentaux immergés partiellement mais un continent cohérent de 4,9 millions kilomètres carrés». Zealandia possède tous les critères propres à un continent : élévation au-dessus du sol, une géologie caractéristique, des frontières bien dessinées et une épaisseur supérieure à celle du fond sous-marin normal. Zealandia se serait séparée de l’Antarctique il y a 100 millions d'années et de l’Australie 20 millions d'années plus tard. Les chercheurs estiment que Zealandia est plutôt une «concrétisation» qu’une «découverte», parce que certains experts qualifiaient déjà la Nouvelle Zélande de continent séparé. «Ce n’est pas une découverte immédiate mais une réalisation graduelle : il y a dix ans nous n’aurions pas eu assez de données et la confiance nécessaire pour écrire ce document», révèle l’étude. Pourtant, il y a vingt ans, en 1995, le géologue américain Bruce Luyendyk avait inventé le terme «Zealandia» pour décrire la Nouvelle Zélande, la Nouvelle Calédonie et d'autres parties immergées de la plaque tectonique reliant ces deux îles. International

19 février 2017

Chauds les Macron, chauds !

Chauds les Macron, chauds ! Christiane Chavane fait son djebel ! Gerbatif Le candidat préfabriqué, ce type qui se vend sur une campagne marketing comme un paquet de lessive, fait la campagne présidentielle… en Algérie ! C’est original. Je croyais qu’il se présentait à la présidentielle française. Aurais-je fait erreur ? Je trouve curieux sa façon de présenter la France et les Français comme une horde de barbares qui se serait abattue sur un petit paradis pour le piller et le violer. La repentance, ça commence à nous gaver. On a compris que ce petit freluquet ignare et factice veut récupérer les voix des musulmans, mais je ne pense pas qu’attiser la haine des Algériens de France soit la meilleure chose à faire pour aider au « vivrensemble » dont nos socialistes nous rebattent les oreilles (et vident nos poches). Mais il est encore plus curieux qu’il aille fleurir la tombe de Roger Hanin avec la modestie qui le caractérise, c’est-à-dire une énorme couronne avec son nom en gros. Sauf pour se faire bien voir des nostalgiques de Tonton Mitterrand, bien sûr. Seulement quand on déverse sa haine de la colonisation, il est paradoxal de rendre hommage à un homme qui représente cette colonisation, puisque Roger Hanin était pied-noir, donc un Français d’Algérie, tellement attaché à ce qui était son pays qu’il s’y est fait enterrer. Etait-ce donc un affreux barbare coupable de crimes contre l’humanité ? Alors pourquoi fleurir sa tombe ? Considère-t-il aussi que les nombreux Algériens qui se sont battus et sont morts pour la France plutôt que de voir leur pays sombrer dans une dictature islamo-communiste sont des traîtres ? Ce paltoquet arrogant devrait réviser ses cours d’histoire. Il ne suffit pas de coucher avec son professeur de Français pour devenir cultivé, ni de rentrer à Sciences Po sous la houlette de Richard Descoings pour être un érudit en histoire. Surtout au moment où Sciences Po a changé de cap pour orienter sa formation non plus sur la culture générale mais sur la communication. Pour ça, pas de problème, notre nouveau Prophète a compris comment ça fonctionnait. Dommage que communiquer sur du vide ne serve pas à grand-chose… Enfin, si, ça sert à tromper les gogos. Un moment ! Parce que si cet ignare narcissique s’était un peu renseigné, il saurait que l’Algérie a été colonisée pour en finir avec les pirates barbaresques qui écumaient cette zone de la Méditerranée, pillaient et réduisaient des gens en esclavage, et empêchaient donc le commerce maritime. Il aurait dû savoir que l’esclavage et la prise d’otage sont une pratique courante dans les pays musulmans, que cela se pratique encore dans les pays du golfe, et recommence en Lybie depuis qu’on a détruit le pays en voulant détruire Khadafi. Il aurait dû savoir aussi que, si la colonisation a eu des effets négatifs, elle a surtout largement développé l’Algérie, construit des infrastructures, des écoles et des hôpitaux qui soignaient et éduquaient les locaux et pas seulement les colons, irrigué et lancé des exploitations agricoles. Mais le candidat factice n’a rien à faire de la vérité. Tout est bon pour récupérer des voix quitte à détruire le pays dont il veut conquérir le pouvoir. Tout est faux chez lui, alors la réalité historique, quelle importance ? Vendredi 17 Février 2017 Serge Federbusch www.delanopolis.fr

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